Le projet de l’Ufr SES parmi les 8 nouveaux projets que la France financera dans l’enseignement supérieur en Afrique en 2023

En février 2022, l’ANR de France a lancé un appel à projets dans le cadre des « Partenariats avec l’enseignement supérieur africain ». Ce projet dont l’objectif est de rapprocher l’enseignement supérieur d’Afrique et de France va financer 8 projets de formation universitaires en Afrique pendant 4 ans.

D’après un communiqué publié ce jeudi 20 avril par l’Agence nationale de la recherche (ANR) de France, 8 projets portés par les universités africaines ont été retenu dans le cadre de la 2e édition des « Partenariats avec l’enseignement supérieur africain » (PEA), un programme financé par l’Agence Française de développement et opéré par l’ANR pour coconstruire entre pairs des filières de formations d’enseignement supérieur dispensées en Afrique.  

Les projets retenus à l’issu d’un appel lancé en févier 2022 couvrent les thématiques du partage d’expériences, développement de nouveaux cursus, formations des étudiants, équipements de haut niveau, mobilité des enseignants et étudiants dans 5 pays africains, à savoir : la RD Congo, le Sénégal, le Bénin, Madagascar et l’Ethiopie.

En RD Congo le projet est mené par l’université Loyola du Congo et l’Institut Catholique des Arts et Métiers (Groupe ICAM), il vise à consolider les formations de techniciens et à développer un cycle ingénieur pour les secteurs du génie civil, l’énergie ou les industries de transformation. En Ethiopie, c’est le Addis Ababa Institute of Technology qui va mettre en œuvre un projet de création d’une formation de niveau master et l’installation d’une plateforme technologique pour la formation des techniciens et des experts industriels. Tandis qu’à Madagascar l’Institut Supérieur de Technologie d’Antananarivo dirigera un projet de recherche et de la formation continue dans le domaine de l’énergie.

Le Sénégal bénéficie de deux projets. Le premier porté par l’université Iba Der Thiam de Thiès a pour objectif de créer une filière en sciences de gestion, dans le secteur de la distribution. Le second projet est celui de l’université Gaston Berger qui consiste au renforcement de compétences sur la valorisation de ressources renouvelables et de déchets.

Avec le plus grand nombre de projets, à savoir trois, le Bénin bénéficie d’une formation autour de la construction durable et de l’aménagement raisonné des villes et territoires qui sera piloté par l’Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques. Aussi, l’université d’Abomey-Calavi va mener un projet de formation dans le domaine de la santé publique, et l’université de Parakou va ouvrir des parcours de formation sur les métiers de la filière coton.

Chaque projet sera mis en œuvre pour une durée de 4 ans, en partenariat avec des universités françaises, et bénéficiera sur cette période d’une dotation allant de 1,5 à 3 millions d’euros. En tout, le programme à mis à disposition une enveloppe de 20 millions d'euros. 

La première édition du programme lancé depuis 2021 a permis de mettre en œuvre 6 projets, une dizaine de parcours de formation et touche près de 1 000 étudiants africains.   

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